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“Il ne me manque rien, sauf vous” : les ath­lètes para­lym­piques lancent un appel au public pour Paris 2024

À l'occasion du J‑100 des Jeux para­lym­piques (28 août‑8 sep­tembre), une nou­velle cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion, met­tant en scène des ath­lètes para­lym­piques et appe­lant le public à se dépla­cer, a été lan­cée lun­di par Paris 2024.

Sur l'une des affiches qui com­po­se­ront la cam­pagne lan­cée par Paris 2024 pour inci­ter le public à assis­ter aux épreuves para­lym­piques, on peut, par exemple, voir Arnaud Assoumani – cham­pion para­lym­pique de saut en lon­gueur en 2008 à Pékin, né sans avant-​bras gauche (agé­né­sie) – poser avec sa pro­thèse mise en évi­dence, ain­si que le mes­sage : "Il ne me manque rien, sauf vous".

La joueuse de tennis-​fauteuil Pauline Déroulède et le cham­pion d'Europe de céci­foot Gaël Rivière sont les deux autres visages rete­nus pour encou­ra­ger le public à se dépla­cer du 28 août au 8 sep­tembre, à tra­vers un "mani­feste" dans lequel ils et elle expriment leur volon­té de "faire des Jeux para­lym­piques un moment de com­mu­nion avec [leur] pays".

Contrairement à la billet­te­rie des Jeux olym­piques, qui a notam­ment fait grin­cer des dents pour le prix de ses billets, celle des Jeux para­lym­piques se veut beau­coup plus acces­sible, avec des tickets à par­tir de 15 euros. Mais si 2,8 mil­lions de billets ont été mis en vente en octobre 2023, envi­ron 900 000 ont pour le moment été ven­dus ou alloués.

Traduire l'engouement des réseaux sociaux dans les stades

"J'ai eu la chance de connaître les Jeux de Londres et de Tokyo [à huis clos à cause de la pan­dé­mie, ndlr] et je me suis ren­du compte, à l'occasion de ces der­niers, com­bien le public était déci­sif dans ce qui fait la beau­té des Jeux, dans des sports qui sont plu­tôt ano­nymes la plu­part du temps", a expli­qué, lors d'un point presse, Gaël Rivière, qui repré­sen­te­ra l'équipe de France de céci­foot à Paris. "Ces Jeux sont l'occasion d'aller à la ren­contre du grand public. […] On com­mence à sen­tir cet engoue­ment mais il faut aus­si qu'il se tra­duise dans les stades", a‑t-​il ajouté.

La cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion se décline autour d'une vidéo, de cap­sules pour les réseaux sociaux et d'affiches, dif­fu­sées à Paris – notam­ment dans les cou­loirs du métro et sur les bus – et dans les col­lec­ti­vi­tés hôtes des Jeux para­lym­piques. Selon une étude publiée il y a quelques jours par le Centre de droit et d'économie du sport (CDES), 83% des spectateur·rices des Jeux para­lym­piques devraient venir de France, dont une grande par­tie (65 %) d'Île-de-France. Du côté spor­tif, la France vise le top 8. En 2021, à Tokyo, la délé­ga­tion fran­çaise avait atteint la 14e place, avec 11 médailles d'or.

Lire aus­si l Paris 2024 : Nélia Barbosa, médaillée d’argent à Tokyo, veut conqué­rir l’or en para canoë

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