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© Edouard Monfrais Albertini

Paris : l’association Les Guerrières de la paix appelle à un sit-​in étu­diant pour la paix et la jus­tice au Proche Orient

Alors que les ini­tia­tives étu­diantes, en sou­tien au peuple pales­ti­nien, se mul­ti­plient à l’international, l’association Les Guerrières de la paix appelle à un sit-​in “pour la paix et la jus­tice”, ce ven­dre­di à 18 h 30, place du Panthéon à Paris, afin d’exiger un cessez-​le-​feu et la libé­ra­tion des otages. 

Le mou­ve­ment Les Guerrières de la paix œuvre, depuis sa créa­tion en France en 2022, à la créa­tion d’espaces de dia­logues apai­sés entre les diverses com­mu­nau­tés cultu­relles et reli­gieuses (juive, musul­mane, athée, chré­tienne…). Dans leur com­mu­ni­qué, publié il y a quatre jours sur Instagram, les mili­tantes ont annon­cé la tenue d’un sit-​in, ce ven­dre­di 3 mai à 18 h 30 sur la place du Panthéon, pour affir­mer un “désir com­mun de paix et de jus­tice dans la soli­da­ri­té et la digni­té”. L’association appel­le­ra au cessez-​le-​feu, à la libé­ra­tion des otages, à la paix, la jus­tice et la liber­té, notam­ment à l’aide de pan­cartes en fran­çais, en arabe et en hébreu. Des étudiant·es de Sciences Po, de la Sorbonne, d’Assas, d’universités de méde­cine et du reste de la France rejoin­dront le rassemblement. 

Amalgames et "prise d'otage du débat"

Selon les Guerrières de la paix, les étudiant·es sont “face à face”, “bran­dis­sant des pan­cartes aler­tant sur la situa­tion à Gaza, les autres deman­dant le retour des otages. Comme si ces reven­di­ca­tions étaient anta­go­niques, comme si elles devaient s’affronter.” Les mili­tantes veulent faire du ras­sem­ble­ment de ven­dre­di un point d’appui pour dénon­cer une “prise en otage du débat” qui s’appuie sur l’instrumentalisation des éven­tuels conflits reli­gieux et cultu­rels. Elles sou­haitent éga­le­ment mettre en avant “une majo­ri­té jusqu’alors silen­cieuse et invi­sible d’étudiants” qui porte des reven­di­ca­tions uni­taires et défend une mobi­li­sa­tion mul­ti­cul­tu­relle. Leur com­mu­ni­qué pré­cise : “Nous conti­nue­rons de le mar­te­ler : il n’y a pas d’un côté les pro-​Palestiniens et de l’autre les pro-​Israéliens. Encore moins d’un côté les juifs et de l’autres les musul­mans.” 

Cette ini­tia­tive se vou­drait à rebours de l'instrumentalisation poli­tique de ces tensions. 

Comme le rap­pellent les Guerrières de la paix, face à ces divi­sions, réelles ou fabri­quées, qu’elles jugent impro­duc­tives et sté­riles “pour les Palestiniens et les Israéliens qui ont besoin de soli­da­ri­té”, il est néces­saire d’appeler à l’unité.

Lire aus­si l Campus amé­ri­cains : pour une his­to­rienne d’Harvard, l’émotion actuelle contre la guerre à Gaza n’a pas été vue “depuis la guerre du Viet­nam”

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